Playback FM Vol.2 (les médias, vous et moi)
Valentin Dilas Du 25 au 27 mars 2025Abonnez-vous à la lettre d’information Art’R
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Tancarville
NOTA BENE : un tancarville est un séchoir à linge pliable. C’est la forme du pont de Tancarville, ville de Normandie, qui a inspiré́ la société́ Dupré́ qui fabriquait alors des étendoirs.
Usant d’un objet aussi commun que le drap blanc, enveloppant les corps et l’espace scénique dans un entrecroisement de scènes poétiques ou sobrement ordinaires, Tancarville joue une fresque intemporelle où l’absurde entraine l’humour. Tour à tour porté, frappé, lavé, délaissé́, étendu, plié, le drap se transforme au gré́ des manipulations en enveloppe charnelle, costume, coiffe, accessoire, décor d’opéra ; il se fait rythme, souffle, instrument de travail ou de jonglage. Objet personnel et si communément universel, il se pose ici comme le témoin de notre mémoire collective et de nos rituels intimes, dans un voyage onirique à travers les civilisations et le temps.
Mizu
Mizu, eau en japonais 水 est une pièce chorégraphique sur une étendue d’eau, une pièce de paysage, un pas de trois incarné par une danseuse, une marionnette de glace et sa marionnettiste. Dans Mizu, sur ce fil entre apparition et disparition, Élise et Satchie souhaitent célébrer l’impermanence, la fragilité de l’existence comme une ode à la vie, la fusion avec cet élément qui compose notre corps : l’eau, le passage de la forme à l’informe, de l’individu au cosmos.
CRÉATION 2025
Assemblée
Assemblée s’installe dans l’espace public pour une journée. 5 danseurs, 1 musicien, 1 scénographe composent l’espace, rencontrent les passants, échangent, collectent des gestes et partagent autour de la question, l’espace public est il un espace commun ? A la fin de la journée, un rendez-vous est donné pour tous ceux qui le veulent, les artistes partagent à travers des récits et des chorégraphies tous les gestes reçus lors de cette « assemblee » unique et éphémère.
DANS LE CADRE DE L’ASSOCIATION D’IDÉE POUR L’ESPACE PUBLIC
Avec le Moulin Fondu, CNAREP Garges-lès-Gonesse (95)
C’est BEAU !
Depuis plusieurs années, la Compagnie DK-BEL propose des spectacles qui mettent en scène des danseurs avec et sans handicap. Souvent, le retour des spectateurs est simplement : « C’est beau… ». Ils ont donc souhaité approfondir cette notion de beauté, en cherchant à comprendre en quoi elle peut à la fois être vectrice d’émotion personnelle, d’émotion collective voire universelle.
Ils ont décidé de partir de la notion du Beau selon le poète Charles Baudelaire, qui leur paraît très proche de leur démarche avec certains de leurs danseurs aux corps atypiques. Le Beau pour Baudelaire se lie au bizarre, à l’étrangeté, au chaos, à la douleur et à la fragilité des Êtres.
La pièce chorégraphique “C’est BEAU !” offrira au monde une vision particulière, singulière et sensible de la beauté, empreinte de toutes ces notions, en symbiose avec les lieux traversés et leurs habitants.
Hune
Emmené par le « mouvement » des marches, un spectacle qui joue avec la poésie des espaces urbains. Hune raconte une jeunesse qui passe ses journées dans les cages d’escalier. Ces marches se transforment en lieu de discussion, en salle à manger, en studio de musique ou de danse. On s’y dispute, on s’y réconcilie, on y habite ; la vie bouillonne sous les pierres aussi intensément que sur le béton ! Le spectacle explore avec finesse la poésie brute et viscérale des espaces urbains.
Création 2024
Les Planètes
Les Planètes sont une réécriture du poème symphonique homonyme de Gustav Holst dansée, jouée et chantée a cappella dans l’espace public. À dix chorégraphes / metteureuses en scène / compositeurices, et interprètes / performeureuses, nous nous confrontons à l’œuvre symphonique pour donner à voir et à entendre ce qui résonne du cosmos en nous. On pourrait imaginer le spectacle comme un parcours d’explorateurices à suivre au son de la partition musicale. Nous partons ensemble de la Terre pour une traversée du système solaire – et de la symphonie de Holst – de Mars à Neptune.
Teaser Les Planètes – La Ville en Feu from La Grosse Plateforme on Vimeo.
Deux danseuses dans tous les espaces de l’EHPAD Bastille
Prendre le temps, de se rencontrer, d’être ensemble, de danser, de regarder, de jouer….
Deux jours de danse sous toutes les formes et dans tous les espaces de l’EHPAD Bastille : ateliers, improvisations, jeux et spectacle pour terminer l’immersion.
De surprise en surprise, avec délicatesse et humour, nous faisons souffler un vent de danse, de beauté, de légèreté dans la maison. Regarder les corps danser, c’est déjà danser soi-même ! Répondre aux jeux proposés, c’est gagner un peu de mobilité. Les douleurs, la peur d’être déséquilibré tout ça s’envolent dans nos mouvements.
Montage vidéo : Estelle Laurentin
Création 2022
Habiter n’est pas dormir
Une maison à ciel ouvert, sans cloison ni toit, va débarquer au lever du jour en plein cœur de la ville. Venez tout au long de la journée rencontrer le quotidien de celles et ceux qui y habitent, vous aurez la liberté de les observer de loin ou de près, de vous arrêter et pourquoi pas de devenir habitant de l’instant.
Rendez-vous à 22h : Au coucher du soleil, vous serez autorisés à vous installer autour de la maison et de poser votre regard sur l’intimité de celles et deux qui habitent… Entre rêve et réalité, une maison éclairée, c’est une maison qui regarde dehors et qui dévoile ses secrets…
Vidéo du spectacle
©Alexandre Maelst
Création 2023
Micropeauscope
Un cube en bois. C’est ainsi que Micropeauscope s’impose au spectateur. Une boite. On ne peut rien y voir d’autre ; de l’extérieur du moins. C’est justement ce que Micropeauscope cherche à nous dire : rien n’apparaîtra sans un changement de perspective. Il ne faut donc pas hésiter à épier, à travers l’interstice, sa véritable nature. Au sein de cette parenthèse sensorielle, le public découvre des corps, dansant des rythmes peauétiques et lumineux. La structure en tant que voyage du stellaire au cellulaire, invite aux questionnements environnementaux et sociétaux sur notre peau et celle de la planète qui nous accueille.
Après avoir présenté « La figure du baiser » de Nathalie Pernette au Palais Royal en 2018, Art’R collabore de nouveau avec Monuments en mouvement, programme de danse et de cirque du Centre des monuments nationaux et s’associe cette année avec le Théâtre de Châtillon, pour une carte blanche de la chorégraphe Satchie Noro dans les jardins de l’hôtel de Sully.
Du 16 au 18 juin, venez découvrir deux pièces de la compagnie Furinkaï et un concert de clôture de Maïa Barouh le 18 juin.
VESTIGES
Création
veStiges est une pièce solo-s, un chant des courbes pour des espaces « hors-mesure », en milieu végétal ou minéral, une composition sur le mouvement circulaire et ses amplitudes, du petit au grand, du proche au lointain, de l’intime au développé.
Cette pièce explore ce qui tourne, circule, s’arrondit, s’entortille et s’emmêle.
Ce que fabrique la rotation avec un corps et ce que le corps fabrique comme rotation.
Ce qui s’échappe de la mémoire sous l’effet d’une force ex ou concentrique.
LES ARPENTEUSES
1ère partie
C’est un projet chorégraphique, un tissage scénographique qui développe à partir de la relation du corps et de l’objet quotidien – la chaise – une écriture en mouvement, un lieu d’exploration, de métamorphose et de dialogue.
C’est une installation éphémère dans un pliage, dépliage permanent. Elle convoque trois présences s’inventant architectes d’un espace qui se recompose sans cesse.
Les Arpenteuses est une réécriture du projet « Sillas », créé et interprété à l’origine par les 3 artistes chiliens Nicolàs Eyzaguirre, Juan Larenas, Carlos Canalès et Satchie Noro.
MAIA BAROUH
Concert
Chanteuse, flûtiste, auteur, compositrice et arrangeuse Franco-Japonaise. Maïa est une artiste unique mélangeant les chants ancestraux Japonais avec du rap franco-Japonais, groove, électro, chanson avec une grande liberté. L’une de ses particularités est sa grande technique vocale – largement inconnue provenant d’une île au Sud du Japon qu’elle associe à sa flûte traversière, percussive et insolente.
Maïa a cette capacité exceptionnelle à réaliser des mélanges improbables. C’est de là que naît son style inimitable et reconnaissable.
Avec sa grande expérience de la scène, sa folie, son énergie volcanique et sa musicalité sans frontières, Maïa Barouh nous emmène au cœur de ses racines où mélancolie et transe, groove et musique électronique, rap et chant ancestraux se côtoient, et saisit le public par sa voix qui vous prend aux tripes !